Un des effets inattendus du réchauffement climatique au jardin est l’augmentation du nombre d’espèces de pucerons.
Certaines espèces ont disparu alors que beaucoup d’autres apparaissent.
Le deuxième effet particulièrement visible concerne les étapes du développement des pucerons, qui commencent de plus en plus tôt.
Les pucerons sont actifs plus longtemps dans l'année, jusqu'à trois semaines de plus qu'il y a trente ans.
D’autres effets sont actuellement en cours, ces études s’appuient sur l’exploitation des données du réseau européen EXAMINE, mis en place dès 1968 et auquel participent les chercheurs de l’Inra.
Pour l’instant, le réchauffement climatique ne facilite pas la prolifération des pucerons, car ces insectes servent de nourriture à de nombreuses autres espèces (guêpes, coccinelles...) qui bénéficient aussi du réchauffement.
Si cet équilibre n'est pour l’instant pas rompu, l'arrivée de nouvelles espèces risque de bouleverser l’équilibre du jardin.
Le jardinier devra s’adapter.