dimanche 28 décembre 2008

La neige au jardin

La neige est une bonne protection thermique pour les végétaux.



Elle forme une couche isolante qui permet aux plantes de mieux résister aux grands froids.

La neige est également un bon fertilisant naturel, riche en éléments nutritifs assimilés par les plantes dès le printemps.
Il y a un proverbe qui dit "Neige en janvier vaut du fumier".

Il est préférable d’enlever la neige sur les végétaux persistants à gros feuillage notamment le laurier-sauce, l’azalée et le camélia car celle-ci casse facilement les branches et brûle les boutons.


Enfin si vous voulez faire fondre la neige sur une allée, évitez de mettre du sel car celui est néfaste pour les végétaux. Epandez plutôt de la cendre ou du sable.

Fleurs de neige - Fleurs de sédum

samedi 20 décembre 2008

La diversité des habitats favorise la biodiversité au jardin

Il est facile d’inviter la nature au jardin car les animaux manquent de plus en plus d’habitats pour s’abriter, se nourrir et se reproduire.
La destruction des habitats de nombreuses espèces animales et végétales est d’ailleurs la cause majeure de l’érosion de la biodiversité.

Aménager son jardin pour y accueillir la faune et la flore est donc un moyen de préserver la biodiversité.
Plus un jardin possède d’espèces végétales indigènes et des micro-habitats, plus il sera accueillant pour les papillons, les oiseaux, les abeilles…

La multiplication des milieux inspirés des habitats naturels dans un jardin participe également à l’équilibre entre les ravageurs (pucerons…) et les prédateurs (coccinelles…).

Les principaux milieux à aménager dans son jardin sont :

1. La haie champêtre qui offre de la nourriture et des abris aux animaux

2. Les massifs d’arbustes et arbres, de préférence indigènes comme le noisetier, chêne, hêtre, aubépine, sureau, prunellier, viorne, groseillier, sorbier, houx…

3. La prairie fleurie (Plantez des fleurs mellifères pour les papillons et les abeilles)

4. Le potager (si on n’utilise pas de pesticides)

5. Une parcelle de plantes aromatiques : romarin, sauge, thym, lavande…

6. Le tas de bois et de pierres

7. Le compost

8. Un point d’eau : petite mare, bassin...

9. Un massif de plantes sauvages : orties, lotier, linaire…


Le jardin naturel nous conduit à changer notre perception du jardin.
Il devient plus libre, plus vivant, moins sophistiqué que le jardin traditionnel.

samedi 13 décembre 2008

Fertiliser son jardin avec la cendre de bois



Utiliser des fertilisants naturels en recyclant les déchets du jardin et de la maison est un moyen d’agir pour la préservation de l’environnement.

La cendre de bois est un produit d’origine végétale qui enrichit la terre, nourrit les plantes sans empoisonner le sol et la faune.

Conserver les cendres des feux de cheminées, elles contiennent du calcium, du potassium, du magnésium, du phosphore, du fer, du cuivre, du bore, du sodium, du zinc et du manganèse.

Ces cendres seront employées au printemps prochain. Epandez-les, en grattant légèrement le sol pour un enfouissement superficiel.
Cet engrais économique sera surtout utilisé pour les tomates et les arbres fruitiers.

Les cendres de bois pourront être ajoutées au compost en petites quantités.

Enfin la cendre de bois offre d’autres utilisations au jardin, elle éloigne les limaces et les escargots et grâce à son pouvoir drainant, elle protège les plantes fragiles en hiver en évitant à l’eau de stagner, limitant la pourriture.

samedi 6 décembre 2008

Favoriser la présence d' insectes utiles au jardin en conservant des abris pour l’hiver

Les insectes qui passent l’hiver sous leur forme adulte comme les coccinelles ou le Paon du jour sont les plus vulnérables à l’hiver.




Pour survivre à l’hiver, les coccinelles recherchent à l’automne des fissures dans les murs à l’abri de l’humidité, s’installent dans les fentes des dormants des fenêtres, dans les lattes des volets, dans un tas de bois, sous les écorces.



Bien d’autres insectes prennent place dans les litières épaisses sous les arbres, les haies et les vivaces.

Au jardin, il est souhaitable à l’automne de conserver des abris naturels pour les insectes, de réserver une partie du nettoyage du jardin au printemps.

En conservant des plantes sèches et leurs tiges, des végétaux morts en place pendant l’hiver, le jardinier permet à de nombreux insectes utiles au jardin de survivre à l’hiver.




A l’abri de l’hiver, les chrysopes, coccinelles et les syrphes seront les premières au printemps à manger les pucerons qui hivernent aussi dans le jardin rendant l’utilisation d'un insecticide inutile.

samedi 22 novembre 2008

Les feuilles mortes au jardin



A l’automne, les feuilles mortes sont une ressource précieuse pour le jardinier.

La plupart des feuilles peuvent être compostées. Les feuilles des arbres fruitiers, porteuses de maladies ne doivent pas être ajoutées au compost. Ces feuilles seront de préférences brûlées, et leurs cendres enfouies au pied des arbres.

Les feuilles mortes s’avèrent également une excellente protection hivernale pour les plantes contre le froid et le vent.


Utilisées comme paillis, elles favorisent la vie biologique du sol et améliore sa structure.

La litière de feuilles abrite de nombreux animaux (cétoine dorée, lombrics, cloportes…). Cette faune contribuent à l’assainissement du sol et favorisent l’assimilation des sels minéraux, de l’eau et de l’azote.
Les oiseaux du jardin apprécient car ils trouvent sous les feuilles de quoi se nourrir. Tout n’est pas rose pour le jardinier car les feuilles abritent également des limaces.

Enfin, un paillis de feuilles possède également l’avantage de limiter le développement des herbes indésirables.

lundi 17 novembre 2008

Le Laurier-tin est un arbuste persistant qui fleurit en hiver



Le Laurier-tin (Viburnum tinus) est un petit arbuste à feuillage persistant et au port arrondi qui fleurit sans discontinuer de novembre à avril.
Les fleurs sont parfois suivies de jolies baies bleues.

Il ne demande pratiquement aucun entretien et préfère les endroits ensoleillés mais supporte la mi-ombre.
Le laurier-tin préfère les climats doux, il est donc préférable de pailler le pied en hiver avec une couche de compost ou d’écorces de pin afin de renforcer sa résistance au gel.

Après la floraison, réduisez tous les rameaux qui ont porté des fleurs de la moitié de leur longueur. Le laurier tin fleurissant sur des pousses de l’année, cette intervention favorise les ramifications et la formation de nouveaux départs florifères pour l’année suivante.

Le laurier-tin abrite une faune nombreuse et variée notamment en hiver (feuillage persistant) et lors d’intempéries. Dans une haie mélangée, le laurier-tin peut devenir un habitat attractif pour les animaux, un refuge pour la biodiversité.

mercredi 12 novembre 2008

Nourrir les oiseaux en hiver



Le nourrissage des oiseaux en hiver permet de les aider à survivre.

Celui-ci ne doit pas être systématique, il se justifie lors des périodes de gel, de givre ou de neige. Si un radoucissement de longue durée se précise, il n’est plus utile de les nourrir au risque de perturber la chaîne alimentaire.

Les mangeoires doivent être installées dans un endroit dégagé pour que les oiseaux puissent voir venir les chats.
Les fabricants proposent différentes sortes de mangeoires. Choisissez une mangeoire facile à nettoyer qui préserve les aliments de la pluie et de la neige.

Les meilleurs aliments pour les oiseaux en hiver sont les graines de tournesol et les boules de graisse pour la mésange et la sitelle, les petites graines (chènevis, pavot, blé) pour le rouge-gorge, le pinson, le chardonneret et le moineau et enfin les pommes pour le merle.

Le pain, les cacahuètes salées, la noix de coco, la biscotte et les larves de mouches sont des aliments interdits.

Par temps froid et sec, disposez un récipient avec de l’eau tiède car les oiseaux ont souvent soif l’hiver.

Une fois la mangeoire installée, les oiseaux prendront l’habitude de venir dans le jardin et il sera facile de les observer et de les apprécier.



Pour en savoir plus, La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) consacre un article assez détaillé sur les oiseaux en hiver.

lundi 3 novembre 2008

L’UICN confirme l’érosion de la biodiversité

La nouvelle édition de la Liste rouge des espèces menacées a été dévoilée le lundi 6 octobre 2008 à Barcelone.

Selon l’UICN,
la nouvelle évaluation mondiale des mammifères indique qu’au moins 1141 espèces sur les 5487 mammifères de la planète sont menacées d’extinction.

Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers de tous les amphibiens et 70% de toutes les plantes évaluées sont en péril.
En France, 641 espèces d’importance mondiale sont menacées.

Chenille - Luisant - Septembre 2008

La Terre a déjà connu cinq extinctions de masse. La dernière extinction vit disparaître les dinosaures. L’extinction actuelle est pour la première fois due à l’impact de l’homme sur son environnement. Les scientifiques parlent d’une « sixième extinction ».

L’érosion de la biodiversité s’explique par de nombreux phénomènes, les plus importants étant la destruction des habitats, l’introduction d’espèces invasives, la pollution, les prélèvements excessifs (surpêche, trafic d’espèces…) et le réchauffement climatique.

L’association Noéconservation propose une très bonne synthèse sur les causes de l’érosion de la biodiversité.

Si la tendance se confirme, 50 % des espèces vivantes pourraient disparaître d’ici à 2050.

lundi 27 octobre 2008

Les haies et arbustes à baies pour les oiseaux

Les espèces familières d’oiseaux comme le moineau, l’hirondelle ou le rouge-gorge sont en voie de régression.




Dans pratiquement toutes les grandes villes d’Europe, la diminution du nombre de moineaux est supérieure à 50%.

Les causes de ces régressions sont diverses : la dégradation ou la perte de leur habitat (les oiseaux ne peuvent plus nicher, se reproduire et se nourrir), l’emploi des pesticides (disparition des insectes), la chasse.



La France compte 71 espèces d’oiseaux sur la liste rouge de l’UICN, soit 6% des espèces menacées dans le monde.

La meilleure façon de nourrir les oiseaux est de favoriser la biodiversité dans le jardin afin que les oiseaux puissent trouver une nourriture abondante.

Si vous voulez attirer et protéger les oiseaux dans votre jardin, aménagez votre jardin en conséquence en plantant des haies denses d’espèces indigènes comme les sorbiers, les sureaux et des arbustes à baies dont les stades de maturité s’étalent dans le temps.

Les haies à baies sont souvent des garde-manger pour les oiseaux. Elles servent de réserves de nourriture à l’automne et en hiver.

Pour nourrir les oiseaux, vous pouvez planter un pyracantha, un pommier d’ornement, un callicarpa, un fusain d'Europe, un rosier rugueux, un églantier, un mahonia et le lierre qui offrira des fruits jusqu'à la fin de l'hiver.

Pyracantha- Luisant- septembre 2008



Pyracantha- Luisant- septembre 2008




Pommier ornemental -Luisant - octobre 2008

samedi 25 octobre 2008

La lutte écologique contre les limaces



La limace est un gastéropode sans coquille, couvert de mucus.
Les plus communes sont les limaces grises et rouges.

La limace est un animal à sang froid, essentiellement nocturne.
Son activité varie selon les périodes de l'année, la température et l'humidité.
L’arrosage du soir augmente leur activité nocturne.

La limace est hermaphrodite, c’est-à-dire qu'un même individu est tantôt mâle et tantôt femelle.

La limace se nourrit de végétaux, elle est donc considérée comme un ennemi pour le jardinier.

J’ai donc comme tous les jardiniers une passion limitée pour les limaces.

Il existe de nombreuses méthodes alternatives de lutte contre les limaces qui respectent la biodiversité.

Nous ne sommes pas obligés de massacrer ou d’empoisonner tous nos ennemis !

La première méthode consiste à entourer les plantes à protéger de plantes barrières (ail, oignons, moutarde, persil, cerfeuil, pomme de terre, capucine, ...) dont les limaces ont horreur.

La cendre de barbecue ou de cheminée peur être étalée sur 1 cm d'épaisseur pour protéger une zone sans limaces.

Il convient également de faire des arrosages peu fréquents mais abondants, au pied des plantes, de protéger leurs ennemis naturels comme les carabes, staphylins, vers luisants, les oiseaux, les taupes, les hérissons, les musaraignes, les crapauds, les grenouilles, les orvets et les lézards.

Les coupelles de bières (sans alcool) constituent un piège à limaces extrêmement efficace. On enfonce le bol dans le sol, on remplie ce récipient de bière. Les limaces adorent la bière et elles viendront s’y noyer.
Cette méthode ne fait pas l’unanimité car elle attire les limaces du voisin !

Les granulés anti-limaces à base de métaldéhyde ou des carbamates constituent un véritable poison pour les oiseaux, les amphibiens, les orvets et les hérissons qui se nourrissent de limaces.

Les limaces empoisonnées tuent les prédateurs qui les consomment.

samedi 18 octobre 2008

Le bois mort dans un jardin aide à la préservation et au maintien de la biodiversité

La biodiversité au jardin est liée à la diversification des milieux.

Il est donc intéressant de juxtaposer des habitats naturels différents dans un jardin (haies, petit plan d'eau, tas de pierres…).

En laissant un tas de bois dans mon jardin, j’offre un biotope particulièrement riche et intéressant pour la biodiversité.

Le bois mort abrite et protège de nombreux animaux.
Un tas de bois nourrit des oiseaux, ainsi que d’autres mammifères, et se révèle être indispensable pour les insectes (notamment les coléoptères) et les champignons.



Autour du tas de bois de mon jardin, j’ai observé de nombreux insectes notamment des Ichneumons. Ordre des hyménoptères et de la famille des Ichneumonidés, ces insectes sont visibles de mai à septembre autour du stock de bois de chauffage au fond des jardins. Les ichneumons femelles, dotées d'un long ovipositeur, trouvent instinctivement les larves ou les chrysalides des papillons et des mites xylophages vivant dans le bois dans lesquelles elles implantent leurs œufs.










Aujourd’hui, ce sont 90 % des insectes qui se nourrissent du bois qui sont en voie de régression du fait de la faible présence de bois mort.
Consciente de l'importance du bois mort, quelques villes le conservent dans leurs parcs urbains et adoptent une gestion écologique de ces milieux.

Elles bénéficient aujourd’hui d’un label de gestion écologique (Espaces verts écologiques), c’est notamment le cas à Lille avec le parc de la Citadelle et le parc de la Feyssine à Villeurbanne.

jeudi 9 octobre 2008

L’Abélia est un arbuste à longue floraison et nectarifère



l’Abélia est un arbuste originaire d’Asie à feuillage semi-persistant, vert foncé et brillant.

Son port buissonnant et compact est un atout pour les petits jardins.

C'est un arbuste très facile à cultiver qui ne demande presque aucun entretien.
Il est résistant aux ravageurs et aux maladies.

L'Abélia peut être utilisé comme arbuste de haies jusqu'à un mètre de haut ou sur le balcon en pot.
Il préfère le soleil et la terre légère, pas trop humide.
Il craint le gel en dessous de -10°C.

Sa floraison rose, parfumée, très abondante est très intéressante car elle s'étale sur une longue période qui va de fin juin aux gelées.


L’Abélia est un arbuste nectarifère, visité par les papillons et les bourdons, ce qui le rend particulièrement intéressant pour favoriser la biodiversité au jardin.

samedi 4 octobre 2008

Les plantes envahissantes menacent la biodiversité

Les plantes exotiques envahissantes sont des plantes introduites intentionnellement ou non qui réussissent à s’établir dans la nature et se répandent massivement aux dépens des espèces indigènes. La plupart de ces plantes sont en général très résistantes et dotées d’une croissance rapide.

Les espèces invasives dépassent largement la centaine d'espèces en France.

Devant cette invasion le 02 mai 2007,
un arrêté ministériel (publié au J.O n° 114 du 17 mai 2007) est enfin né pour une plante.
Il interdit la commercialisation, l'utilisation et l'introduction dans le milieu naturel de la jussie (Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides). C’est une plante envahissante dans les zones humides littorales méditerranéennes.

Ces arrêtés visent à limiter leur extension mais on ne peut plus à l'heure actuelle les éradiquer.


Au jardin, les plantes exotiques envahissantes les plus connues sont le mimosa d’hiver (Acacia dealbata), l’arbre à papillons (Buddleja davidii), l’herbe de pampa (Cortaderia selloana), la balsamine de l’Himalaya (impatiens glandulifera) et la griffe de sorcière (carpobrotus).

L’arbre à papillons est souvent conseillé pour son attractivité pour les papillons, il convient pourtant d’éviter de planter cette espèce.

L’arbre à papillons est un envahisseur, il a très vite colonisé des zones entières en France, empêchant notamment l’accès aux cours d’eau et provoquant l’effondrement des berges.

Possédant déjà un Buddleia dans mon jardin, je coupe les fleurs avant la fin de la floraison pour éviter la propagation des graines.


Il est préférable de favoriser la présence des papillons avec des plantes locales et sauvages qui offrent l’avantage de nourrir les papillons adultes et de nourrir également les chenilles avec leurs feuilles.

Les plantes envahissantes peuvent aussi avoir de graves conséquences économiques, sociales et sanitaires : dégradation de la nature, des paysages, impacts sur l’agriculture, l’élevage ou la pêche, menaces sur la santé humaine dans le cas des virus, des bactéries et de certains insectes.

Les plantes envahissantes sont la deuxième cause de la diminution de la biodiversité au niveau mondial selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) juste après la destruction des habitats.

mercredi 1 octobre 2008

Noé conservation



Merci à l’association Noé conservation d’avoir retenu mon blog comme « l’initiative de la semaine ».

Noé Conservation a pour mission de sauvegarder la biodiversité, par des programmes de conservation d’espèces menacées et de leurs milieux naturels, et en encourageant le changement de nos comportements en faveur de l’environnement.


Le site de Noé conservation est très intéressant, il permet de comprendre, agir et s’engager pour la biodiversité.

samedi 27 septembre 2008

Le Paon du jour




Le Paon du jour, l’un de nos plus beaux papillons subsiste là où croissent diverses espèces d’orties (ses plantes nourricières).

Il est aisément identifiable par ses ocelles (œil) vives sur un fond vermeil qui rappellent ceux des plumes de paon.





Le Paon du jour apprécie les parties découvertes ensoleillées des bois, berges boisées, prairies humides, jachères et les terrains vagues.

Le Paon du jour hiverne à l’état imaginal à l’abri et peut voler en hiver lorsque la région bénéficie d’une certaine douceur.

Ses chenilles, noires avec des épines, ne laissent aucune chance aux orties.




Des orties dans le jardin



Les orties (Urtica) sont un genre de la famille des Urticacées qui regroupe une trentaine d'espèces de plantes herbacées à feuilles velues.

L’ortie est indispensable dans tout jardin.

Il sert notamment à la confection du purin d’ortie qui constitue un bon fortifiant pour les plantes.

Cette macération riche en azote est utilisée pour enrichir et activer le compost. C’est aussi un répulsif naturel pour les pucerons et les acariens.
Au potager l’ortie semblerait fortifier la croissance des choux et des tomates.


Mais la destruction massive des orties notamment pour l’utilisation de purin d’ortie a un impact important sur la biodiversité.

En effet l’ortie est l’habitat naturel où se reproduisent les papillons migrateurs et les chenilles de plusieurs espèces de papillons se nourrissent exclusivement d’orties.

Orties et papillons se courtisent mutuellement et nuire à l’un revient à causer du tort à l’autre.

Sans orties, pas de jolis papillons...

samedi 20 septembre 2008

Cétoine dorée (Cetonia aurata) sur un cosmos




La Cétoine dorée est un magnifique coléoptère de couleur vert avec des reflets métalliques.
Ces insectes sont présents dans les jardins de mai à octobre sur les fleurs à tiges rigides.

Comme tous les saproxylophages, la cétoine dorée a une fonction écologique de recyclage des matières organiques.

Les femelles pondent en été et meurent ensuite, les males meurent après l’automne.

Les larves passent l’hiver dans du compost, du bois décomposé ou du terreau de feuilles.

L’espèce se raréfie à cause notamment
des pesticides répandus dans l’environnement.

vendredi 19 septembre 2008

Les fleurs de l’automne : l’aster et le sedum

Avec 5 degrés le matin et 17 degrés au plus chaud de la journée l’automne arrive en Eure-et-Loir.

Au jardin, la quantité de pollen et de nectar disponible pour les insectes butineurs diminue sensiblement car les fleurs se font plus rares.

Je tenais donc cette semaine à présenter deux plantes mellifères et nectarifères d’automne visitées par de nombreux insectes : l'aster et le sedum.


Les asters sont les plantes reines de l'automne.




Ce sont des plantes rustiques facile à cultiver et les dernières vivaces à se couvrir de couleurs éclatantes.


Leur floraison abondante, colorée (en forme de pâquerettes à cœur jaune) et durable attire les papillons et les abeilles.




La période de floraison est longue, puisqu’elle s'étale de la fin du mois d'août au mois de novembre.

L’aster apprécie le soleil et se contente d’une terre quelconque.

Pour un bel effet, vous pouvez les planter avec des Gauras.



Le Sedum spectabile (Orpin des jardins) possède un feuillage vert bleuté et une multitude de petites fleurs roses.





Il fleurit à la fin de l’été et au début de l’automne.

Cette plante succulente aime les coins les plus ensoleillés du jardin et ne craint pas la sécheresse.

Elle est de culture facile et ne demande pas d'entretien.

Le Sedum spectabile attire également des quantités relativement importantes de butineuse.

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