As-t-on oublié que le jardin est aussi un milieu libre et vivant ?
Trop souvent considéré comme un espace maîtrisé, le jardin véhicule parfois un mélange de peur, d’angoisse, d’inquiétude et de fascination qui n’encourage pas la biodiversité.
Dans nos rêves, un beau jardin se compose de milliers de fleurs parfumées, d’oiseaux multicolores, d’écureuils, de papillons, d’eau, de fruits…
Trop souvent considéré comme un espace maîtrisé, le jardin véhicule parfois un mélange de peur, d’angoisse, d’inquiétude et de fascination qui n’encourage pas la biodiversité.
Dans nos rêves, un beau jardin se compose de milliers de fleurs parfumées, d’oiseaux multicolores, d’écureuils, de papillons, d’eau, de fruits…
Ces perceptions et représentations nous conduisent à sélectionner les animaux et les végétaux avec lesquels on souhaite cohabiter au jardin : des papillons mais sans les chenilles, des oiseaux sans les insectes… des fleurs mais seulement celles que l’on invite… sinon le rêve devient cauchemar.
Ce n’est donc pas parfois un vocabulaire apaisé que l’on emploie lorsqu’on jardine : lutte contre les nuisibles, mauvaises herbes, indésirables, vermines, anti-pucerons, anti-, anti- …
L’havre de paix recherché peut même vite devenir un champ de bataille, une source d’inquiétude et un lieu non propice à la vie.
Cette recherche de netteté, de perfection et de production se fait donc encore trop souvent au détriment de la biodiversité et de notre bien-être.
Ce n’est donc pas parfois un vocabulaire apaisé que l’on emploie lorsqu’on jardine : lutte contre les nuisibles, mauvaises herbes, indésirables, vermines, anti-pucerons, anti-, anti- …
L’havre de paix recherché peut même vite devenir un champ de bataille, une source d’inquiétude et un lieu non propice à la vie.
Cette recherche de netteté, de perfection et de production se fait donc encore trop souvent au détriment de la biodiversité et de notre bien-être.
Combien de jardiniers gardent la mousse entre les pavés
Nos peurs ont elles une influence sur la biodiversité ?
Peur du noir, du grand méchant loup mais aussi peur des insectes, des araignées, des orvets…
Même si la plupart d’entre elles sont constructives et participent au développement psychique de l’individu, certaines peurs induisent aussi des comportements défensifs démesurés par rapport à des situations : élimination de toutes les mauvaises herbes (elles vont tout envahir, peur du regard de l’autre), destruction des araignées, des fourmis…
Peur du noir, du grand méchant loup mais aussi peur des insectes, des araignées, des orvets…
Même si la plupart d’entre elles sont constructives et participent au développement psychique de l’individu, certaines peurs induisent aussi des comportements défensifs démesurés par rapport à des situations : élimination de toutes les mauvaises herbes (elles vont tout envahir, peur du regard de l’autre), destruction des araignées, des fourmis…
Certaines phobies ont parfois amené des amis à soudainement considérer mon jardin comme un espace angoissant à la vue d’une araignée.
Un lieu de vie pour le plaisir n’est donc pas une évidence. La cohabitation avec la nature au quotidien est un véritable apprentissage. C’est aussi un enjeu car les jardins jouent un grand rôle sur l’environnement.
Un lieu de vie pour le plaisir n’est donc pas une évidence. La cohabitation avec la nature au quotidien est un véritable apprentissage. C’est aussi un enjeu car les jardins jouent un grand rôle sur l’environnement.
1 commentaire:
C'est vrai qu'apprendre à cohabiter avec la nature est un réel apprentissage qui nécessite de prendre du recul avec les idées reçues sur ce que doit être un "beau" jardin ! Mais quand on y arrive on se reconnecte avec la nature et c'est fascinant ! Bonne continuation dans votre démarche que je partage entièrement
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