« Je suis envahi par les mauvaises herbes, j’ai honte », « Tu as vu l’état de ma pelouse », « Je n’ai pas eu trop le temps de m’en occuper »...
La pression d’entretien est souvent grande et beaucoup trop forte chez le jardinier.
Le jardin est parfois une source de stress et une corvée. Le jardinier s’impose souvent un travail inutile alors que rien n’est imposé. Jardiner, c’est accepter l’imprévus.
Le jardin n’est pas une salle de bain ! Trop astiquer, blanchir, briquer, brosser, curer, déblayer, désherber, décaper, décrasser, dégraisser, frotter, laver, lessiver, purifier, racler, ratisser, sarcler, savonner... nuit au jardin et à ses habitants.
Abandonnez le fait de tout vouloir nettoyer, désherber… C’est impossible et très contraignant. Au final on cultive plus de contraintes que de plaisirs.
Il ne s’agit pas bien sûr de laisser tout à l’abandon mais d’entretenir avec plaisir son jardin en harmonie avec son environnement.
Plus on protège la nature au jardin, plus son entretien est rapide et facile. La fréquence d'entretien d’un jardin est très souvent inversement proportionnelle à la valeur écologique. Un gazon (désert biologique) demande vingt cinq fois plus d’entretien qu’une prairie…
Quelques règles :
1/ Pour que l’entretien du jardin reste un plaisir et pas une corvée, jardiner souvent et peu de temps.
2/ Etablir un calendrier des tâches à effectuer sur une année : cela permet de rien oublier, de ne pas se laisser déborder
3/ Les plantes les plus robustes, faciles à entretenir et moins gourmandes en eau sont à privilégier
4/ Les vivaces permettent de fleurir son jardin pour peu de frais avec un minimum d’entretien, de travail.
Un entretien rapide et facile : gagnons du temps, de l’énergie et de la biodiversité
Entretenir moins et mieux
L’arrosage et le désherbage sont deux taches qui prennent le plus de temps. Cet entretien peut devenir une contrainte et conduire à un comportement peu respectueux de l’environnement (arrosage quotidien en été, désherbage chimique…). L’entretien chimique du jardin n’est pas la solution.
Pour éviter au maximum l’arrosage :
1/ Adapter les plantes à votre climat avec des plantes qui supportent la sécheresse. Des plantes sobres : plantes aromatiques rustiques et vivaces, achillée, amarante, l’armoise, la capucine, immortelle...
2/ Pailler, cela permet de conserver l’humidité et d’éviter le dessèchement,
3/ Réaliser une cuvette au pied de chaque plante,
4/ Semer est moins consommateur d’eau que de planter en godets,
5/ Arroser au bon moment (pas en plein soleil) et récupérer l'eau de pluie
6/ Planter au bon endroit,
7/ Pratiquer l’arrosage manuel, l’arrosoir permet d’adapter la quantité d’eau à apporter à chaque plante.
Pour éviter au maximum le désherbage :
1/ Pailler le sol permet de limiter le travail de désherbage tout en favorisant le développement de la faune du sol et la fertilité du sol
2/ Planter dense. Ne laissez pas le terrain nu.
L’entretien du jardin passe aussi par l’entretien de la biodiversité
Entretien raisonné et adapté
En attirant la faune sauvage dans votre jardin, vous encouragerez l’équilibre biologique du jardin. Cela vous évite un travail : de recourir à des produits dangereux pour votre santé et l’environnement.
Travailler le sol le moins possible. Soignez la faune du sol en apportant un peu de compost en surface et en recouvrant le sol d’un paillis est plus profitable que de retourner le sol.
Les végétaux indigènes et rustiques ne demandent pas ou peu d’entretien.
La coupe des tiges sèches se pratique à la fin de l’hiver. Avant, on prive des auxiliaires de refuges indispensables.
Entretenir une haie : Ne pas tailler entre mars et août quand les oiseaux nidifient. Surtout, ne pas brûler les résidus de taille : les branches de diamètre supérieur à 3 cm serviront comme combustible (poêle à bois, barbecue); les petites branches broyées donnent un excellent paillage, les petites branches entreposées en tas dans un coin du jardin serviront d’abri à la faune.
La pression d’entretien est souvent grande et beaucoup trop forte chez le jardinier.
Le jardin est parfois une source de stress et une corvée. Le jardinier s’impose souvent un travail inutile alors que rien n’est imposé. Jardiner, c’est accepter l’imprévus.
Le jardin n’est pas une salle de bain ! Trop astiquer, blanchir, briquer, brosser, curer, déblayer, désherber, décaper, décrasser, dégraisser, frotter, laver, lessiver, purifier, racler, ratisser, sarcler, savonner... nuit au jardin et à ses habitants.
Abandonnez le fait de tout vouloir nettoyer, désherber… C’est impossible et très contraignant. Au final on cultive plus de contraintes que de plaisirs.
Il ne s’agit pas bien sûr de laisser tout à l’abandon mais d’entretenir avec plaisir son jardin en harmonie avec son environnement.
Plus on protège la nature au jardin, plus son entretien est rapide et facile. La fréquence d'entretien d’un jardin est très souvent inversement proportionnelle à la valeur écologique. Un gazon (désert biologique) demande vingt cinq fois plus d’entretien qu’une prairie…
Quelques règles :
1/ Pour que l’entretien du jardin reste un plaisir et pas une corvée, jardiner souvent et peu de temps.
2/ Etablir un calendrier des tâches à effectuer sur une année : cela permet de rien oublier, de ne pas se laisser déborder
3/ Les plantes les plus robustes, faciles à entretenir et moins gourmandes en eau sont à privilégier
4/ Les vivaces permettent de fleurir son jardin pour peu de frais avec un minimum d’entretien, de travail.
Un entretien rapide et facile : gagnons du temps, de l’énergie et de la biodiversité
Entretenir moins et mieux
L’arrosage et le désherbage sont deux taches qui prennent le plus de temps. Cet entretien peut devenir une contrainte et conduire à un comportement peu respectueux de l’environnement (arrosage quotidien en été, désherbage chimique…). L’entretien chimique du jardin n’est pas la solution.
Pour éviter au maximum l’arrosage :
1/ Adapter les plantes à votre climat avec des plantes qui supportent la sécheresse. Des plantes sobres : plantes aromatiques rustiques et vivaces, achillée, amarante, l’armoise, la capucine, immortelle...
2/ Pailler, cela permet de conserver l’humidité et d’éviter le dessèchement,
3/ Réaliser une cuvette au pied de chaque plante,
4/ Semer est moins consommateur d’eau que de planter en godets,
5/ Arroser au bon moment (pas en plein soleil) et récupérer l'eau de pluie
6/ Planter au bon endroit,
7/ Pratiquer l’arrosage manuel, l’arrosoir permet d’adapter la quantité d’eau à apporter à chaque plante.
Pour éviter au maximum le désherbage :
1/ Pailler le sol permet de limiter le travail de désherbage tout en favorisant le développement de la faune du sol et la fertilité du sol
2/ Planter dense. Ne laissez pas le terrain nu.
L’entretien du jardin passe aussi par l’entretien de la biodiversité
Entretien raisonné et adapté
En attirant la faune sauvage dans votre jardin, vous encouragerez l’équilibre biologique du jardin. Cela vous évite un travail : de recourir à des produits dangereux pour votre santé et l’environnement.
Travailler le sol le moins possible. Soignez la faune du sol en apportant un peu de compost en surface et en recouvrant le sol d’un paillis est plus profitable que de retourner le sol.
Les végétaux indigènes et rustiques ne demandent pas ou peu d’entretien.
La coupe des tiges sèches se pratique à la fin de l’hiver. Avant, on prive des auxiliaires de refuges indispensables.
Entretenir une haie : Ne pas tailler entre mars et août quand les oiseaux nidifient. Surtout, ne pas brûler les résidus de taille : les branches de diamètre supérieur à 3 cm serviront comme combustible (poêle à bois, barbecue); les petites branches broyées donnent un excellent paillage, les petites branches entreposées en tas dans un coin du jardin serviront d’abri à la faune.
Un jardin naturel est un jardin avec peu d’intervention.