samedi 27 septembre 2008

Le Paon du jour




Le Paon du jour, l’un de nos plus beaux papillons subsiste là où croissent diverses espèces d’orties (ses plantes nourricières).

Il est aisément identifiable par ses ocelles (œil) vives sur un fond vermeil qui rappellent ceux des plumes de paon.





Le Paon du jour apprécie les parties découvertes ensoleillées des bois, berges boisées, prairies humides, jachères et les terrains vagues.

Le Paon du jour hiverne à l’état imaginal à l’abri et peut voler en hiver lorsque la région bénéficie d’une certaine douceur.

Ses chenilles, noires avec des épines, ne laissent aucune chance aux orties.




Des orties dans le jardin



Les orties (Urtica) sont un genre de la famille des Urticacées qui regroupe une trentaine d'espèces de plantes herbacées à feuilles velues.

L’ortie est indispensable dans tout jardin.

Il sert notamment à la confection du purin d’ortie qui constitue un bon fortifiant pour les plantes.

Cette macération riche en azote est utilisée pour enrichir et activer le compost. C’est aussi un répulsif naturel pour les pucerons et les acariens.
Au potager l’ortie semblerait fortifier la croissance des choux et des tomates.


Mais la destruction massive des orties notamment pour l’utilisation de purin d’ortie a un impact important sur la biodiversité.

En effet l’ortie est l’habitat naturel où se reproduisent les papillons migrateurs et les chenilles de plusieurs espèces de papillons se nourrissent exclusivement d’orties.

Orties et papillons se courtisent mutuellement et nuire à l’un revient à causer du tort à l’autre.

Sans orties, pas de jolis papillons...

samedi 20 septembre 2008

Cétoine dorée (Cetonia aurata) sur un cosmos




La Cétoine dorée est un magnifique coléoptère de couleur vert avec des reflets métalliques.
Ces insectes sont présents dans les jardins de mai à octobre sur les fleurs à tiges rigides.

Comme tous les saproxylophages, la cétoine dorée a une fonction écologique de recyclage des matières organiques.

Les femelles pondent en été et meurent ensuite, les males meurent après l’automne.

Les larves passent l’hiver dans du compost, du bois décomposé ou du terreau de feuilles.

L’espèce se raréfie à cause notamment
des pesticides répandus dans l’environnement.

vendredi 19 septembre 2008

Les fleurs de l’automne : l’aster et le sedum

Avec 5 degrés le matin et 17 degrés au plus chaud de la journée l’automne arrive en Eure-et-Loir.

Au jardin, la quantité de pollen et de nectar disponible pour les insectes butineurs diminue sensiblement car les fleurs se font plus rares.

Je tenais donc cette semaine à présenter deux plantes mellifères et nectarifères d’automne visitées par de nombreux insectes : l'aster et le sedum.


Les asters sont les plantes reines de l'automne.




Ce sont des plantes rustiques facile à cultiver et les dernières vivaces à se couvrir de couleurs éclatantes.


Leur floraison abondante, colorée (en forme de pâquerettes à cœur jaune) et durable attire les papillons et les abeilles.




La période de floraison est longue, puisqu’elle s'étale de la fin du mois d'août au mois de novembre.

L’aster apprécie le soleil et se contente d’une terre quelconque.

Pour un bel effet, vous pouvez les planter avec des Gauras.



Le Sedum spectabile (Orpin des jardins) possède un feuillage vert bleuté et une multitude de petites fleurs roses.





Il fleurit à la fin de l’été et au début de l’automne.

Cette plante succulente aime les coins les plus ensoleillés du jardin et ne craint pas la sécheresse.

Elle est de culture facile et ne demande pas d'entretien.

Le Sedum spectabile attire également des quantités relativement importantes de butineuse.

samedi 13 septembre 2008

Papillon « Robert le Diable »



Photographies - Luisant (28600) le 11 septembre 2008


Le flamboyant « Robert-le-Diable » est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae.
Il paraît en deux générations annuelles.
La chenille se développe isolément sur les orties, le houblon, les groseilliers et le noisetier.

Pesticides et biodiversité




Au jardin, aucun traitement n’est inoffensif pour l’environnement.

Aujourd’hui les pesticides créent un véritable vide écologique dans le jardin.

Un insecticide antipucerons ne détruit pas seulement les pucerons mais aussi les coccinelles, les syrphes…

Chaque année, on emploie des milliers de tonnes de pesticides (notamment en France, troisième utilisateur mondial en quantité), ceci contribue pour une part à expliquer la chute de la biodiversité.

On retrouve des pesticides partout dans l’environnement : dans l’air, dans l’eau… dans le corps humain.

Quelques exemples :

1 / On détecte plusieurs dizaines de pesticides différents dans certaines nappes phréatiques en France.
D’après l’Institut Français de l’environnement (IFEN) on trouve des résidus de pesticides dans 96% des eaux superficielles et dans 61% des eaux souterraines en France.

2 / 27 traitements de pesticides pour la production d’une pomme

3 / Une étude récente a montré que sur 40 bouteilles de vin rouge, en provenance de France, d’Autriche, d’Allemagne, d’Italie, du Portugal, d’Afrique du sud, d’Australie et du Chili (34 étaient issues de l’agriculture intensive et 6 de l’Agriculture Biologique.) 100% des vins conventionnels sont contaminés.

Chaque échantillon testé contient plus de 4 résidus de pesticides différents : les plus contaminés d’entre eux contenant jusque 10 pesticides.

Pour tout savoir sur les pesticides : http://www.mdrgf.org/

mardi 9 septembre 2008

Abris pour les abeilles sauvages

De nombreux insectes recherchent des abris.
L’installation de nichoirs vise à combler le manque d’abris naturels des jardins et permet de sauver une partie importante des insectes.

Faute de logement, l’année dernière, les trous d’évacuation des eaux de mes fenêtres avaient servi de nichoir.

La cavité bouchée de « terre » indique qu’une abeille y a fait son nid.




Cette année, j’ai construit un logement collectif : j’ai pris une demi bûche et percé une dizaine de trous de différents diamètres (de 1 mm à 1 cm).




Il suffit ensuite de l’installer au soleil, à l'abri, près d'une source de pollen et d’attendre les invités au printemps.



samedi 6 septembre 2008

La chenille du Psi




La chenille du Psi (Triaena psi) vit sur diverses essences de feuillues.

Elle se nymphose sous l'écorce dans un cocon blanchâtre et rigide.
L'espèce hiverne à l'état nymphal.

jeudi 4 septembre 2008

Les plantes sauvages du jardin : la Linaire commune



Les plantes sauvages sont souvent considérées par les jardiniers comme des mauvaises herbes. Pourtant certaines fleurs sauvages ont un intérêt esthétique suffisant pour prendre place dans un jardin.

Récemment arrivée dans mon jardin, la Linaire commune (Linaria vulgaris) est une plante décorative à longue floraison. Elle est riche en nectar et nourrit la chenille de la noctuelle de la Linaire.

Haute de 30 à 80 cm, elle porte de longues grappes de fleurs jaune clair.

Son nom, «Linaire », lui vient de ses feuilles étroites comme celles du Lin.

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