samedi 22 août 2009

Accouplement de papillons au jardin

Batifolage, flirt et amourette, c’est très chaud cette semaine au jardin.
Voici de l’amour, beaucoup d’amour pour fêter la première année du blog.

Je tenais donc à vous faire partager les deux scènes auxquelles j'ai assisté :





Accouplement Piéride- Luisant le 17 août 2009



Accouplement Myrtil - Luisant le 11 août 2009


Quelques papillons diurnes peuvent accomplir la quasi-totalité de leur développement dans le jardin notamment leur reproduction.

En aménageant son jardin (haies adaptées, plantes hôtes…), celui-ci peut passer d’un lieu plus ou moins accueillant où les papillons virevoltent à la recherche de nectar en un lieu de refuge, de reproduction, un lieu où se maintiennent quelques espèces de papillons.

dimanche 16 août 2009

Faire des économies en cultivant la biodiversité


Un compost rapporte 52 € par an. Un potager bio 150 €. Le travail des pollinisateurs est évalué à 158 milliards par an. Combien vaut un bourdon ? Assez pour être sauvé ?

La valeur économique de la biodiversité est toujours très étudiée en ce moment.

Si la perspective de gagner de l’argent représente une motivation supplémentaire pour respecter la biodiversité alors voici 10 gestes pour mettre du beurre dans les épinards en cultivant la biodiversité :



  1. Faire son compost permet d’économiser l’achat de terre et d’engrais chimique, augmente très nettement les rendements de fruits et de légumes en améliorant la fertilité du sol, réduit considérablement les déchets.


  2. Alterner les légumes évite l’appauvrissement des sols, les maladies. Le jardinier évite l’achat et l’utilisation de produits chimiques.


  3. Associer les cultures permet de protéger les plantes des maladies et des ravageurs comme par exemple l’œillet d’Inde et les tomates.


  4. Pailler le sol permet de limiter les « mauvaises herbes », faire des économies d’eau, favorise le développement de la faune du sol, améliore la fertilité du sol et protège du chaud et du froid.


  5. Semer de l’engrais vert c'est créer un massif fleuri pour presque rien, enrichir la terre, étouffer les « mauvaise herbes » et éviter ainsi le désherbage, accueillir et attirer une faune utile au jardin comme les abeilles, les bourdons….


  6. Faire un potager bio permet de réaliser une très grosse économie (je ne compte pas le temps de travail bien sûr).


  7. Accueillir et préserver la faune utile au jardin comme les mésanges, les coccinelles, les abeilles… permet de ne plus acheter d’insecticides et vous offre souvent un spectacle gratuit !


  8. Récupérer les graines des annuelles et planter des vivaces


  9. Acheter des plantes indigènes résistantes adaptées au sol et au climat permet de conserver ses plantes longtemps et évite le rachat de plante après un hiver vigoureux ou un été trop sec… Les plantes indigènes accueillent la faune de la région, permettent de limiter les arrosages et les traitements.


  10. Economiser l’eau en plantant des plantes qui supportent la sécheresse, en récupérant l’eau de pluie, en pratiquant l’arrosage manuel, en arrosant au bon moment (pas en plein soleil), en plantant au bon endroit, en utilisant la technique du paillage.

samedi 1 août 2009

Haies pour papillons

Réservoir de biodiversité, la haie est un véritable enjeu pour l’avenir des papillons.

Accueillir les papillons dans son jardin c’est aussi planter des haies adaptées. Les haies constituées de nombreuses essences mélangées offrent l’hospitalité à une grande variété de chenilles et de papillons.


Voici une sélection d’arbustes indigènes particulièrement intéressant pour les papillons :
  • Le Noisetier
  • Le Prunellier
  • Le Sorbier
  • Le Sureau
  • Le Troène
  • Le Viorne obier
  • La Bourdaine
  • L’Aubépine
  • Le Nerprun

Pour certains papillons, cette source indigène de nourriture constitue la seule chance de survie. Le prunellier représente par exemple une plante hôte pour de très nombreux papillons comme le flambé ou le gazé. Victime du remembrement, le prunellier est à réintroduire. Le prunellier offre également une belle floraison et beaucoup de nectar.

Pour plus d’efficacité :
  • Une haie ne doit pas être trop étroite pour constituer une zone de refuge et pour se protéger du vent.
  • Elle doit être bordée de plantes herbacées.
  • Elle doit comporter de temps en temps des arbustes plus hauts afin d’offrir un poste de guet aux papillons.
  • Pas d’uniformité, elle doit avoir des contours irréguliers




Le cas de l’arbre aux papillons (buddleia) :

Protéger les papillons ne se résume pas à planter un arbre à papillons dans son jardin, il est certes très florifère et attire de nombreux papillons mais attention c’est aussi une espèce envahissante en France, qui n’a aucun intérêt pour les chenilles. Possédant déjà un Buddleia dans mon jardin, je coupe les fleurs avant la fin de la floraison pour éviter la propagation des graines.

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