Un compost rapporte 52 € par an. Un potager bio 150 €. Le travail des pollinisateurs est évalué à 158 milliards par an. Combien vaut un bourdon ? Assez pour être sauvé ?
La valeur économique de la biodiversité est toujours très étudiée en ce moment.
Si la perspective de gagner de l’argent représente une motivation supplémentaire pour respecter la biodiversité alors voici 10 gestes pour mettre du beurre dans les épinards en cultivant la biodiversité :
- Faire son compost permet d’économiser l’achat de terre et d’engrais chimique, augmente très nettement les rendements de fruits et de légumes en améliorant la fertilité du sol, réduit considérablement les déchets.
- Alterner les légumes évite l’appauvrissement des sols, les maladies. Le jardinier évite l’achat et l’utilisation de produits chimiques.
- Associer les cultures permet de protéger les plantes des maladies et des ravageurs comme par exemple l’œillet d’Inde et les tomates.
- Pailler le sol permet de limiter les « mauvaises herbes », faire des économies d’eau, favorise le développement de la faune du sol, améliore la fertilité du sol et protège du chaud et du froid.
- Semer de l’engrais vert c'est créer un massif fleuri pour presque rien, enrichir la terre, étouffer les « mauvaise herbes » et éviter ainsi le désherbage, accueillir et attirer une faune utile au jardin comme les abeilles, les bourdons….
- Faire un potager bio permet de réaliser une très grosse économie (je ne compte pas le temps de travail bien sûr).
- Accueillir et préserver la faune utile au jardin comme les mésanges, les coccinelles, les abeilles… permet de ne plus acheter d’insecticides et vous offre souvent un spectacle gratuit !
- Récupérer les graines des annuelles et planter des vivaces
- Acheter des plantes indigènes résistantes adaptées au sol et au climat permet de conserver ses plantes longtemps et évite le rachat de plante après un hiver vigoureux ou un été trop sec… Les plantes indigènes accueillent la faune de la région, permettent de limiter les arrosages et les traitements.
- Economiser l’eau en plantant des plantes qui supportent la sécheresse, en récupérant l’eau de pluie, en pratiquant l’arrosage manuel, en arrosant au bon moment (pas en plein soleil), en plantant au bon endroit, en utilisant la technique du paillage.
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