dimanche 23 mai 2010

Un bassin ou une mare au jardin, éléments indispensables à la biodiversité




A l’heure où disparaissent les zones humides, il est très utile d’aménager une mare ou un bassin dans son jardin. Ils abritent un écosystème propre, riche et précieux.




10 conseils pour réussir :
  • Introduisez de préférence des plantes indigènes (Renoncule, Epiaire, Salicaire, Prêle des marais, Nymphéa…) en variant les différentes espèces (oxygénantes, flottantes, de marais…) et les strates de végétation. Elles attireront les insectes pour la plus grande joie des amphibiens et des oiseaux

  • Ne pas introduire de plantes envahissantes (Jussie, Myriophylle…)

  • Tout comme pour les plantes, les espèces exotiques (carpes koï) sont à éviter. De nombreux animaux viendront coloniser spontanément la mare. (Les batraciens sont protégés et ne peuvent pas être capturés dans la nature)

  • Les alentours du bassin doivent servir de refuge : aménager un tas de pierres riches en cavité, des fleurs, des hautes herbes et des buissons, offrez un tas de branches mortes

  • La qualité de l’eau conditionne la vie de la mare. Préférez l’eau de pluie à l’eau du robinet qui contient de nombreux polluants

  • Un bassin naturel doit comporter une petite plage d’eau peu profonde sur 1 ou 2 côtés (pente douce de 30 degrés environ)


  • Le bassin doit être placé le plus loin possible des regards pour encourager les espèces craintives à venir

  • L’introduction de poissons doit être mesurée si l’on veut maintenir un écosystème équilibré. Pour accueillir les amphibiens, n’introduisez pas de poissons
  • La profondeur d’eau doit être d’au moins 70 cm au plus bas. Prévoyez des paliers pour l’installation des plantes (40 cm, 20 cm, 5 cm). Pensez aux enfants en aménageant une cloture de protection
  • La mare doit être au soleil pour les deux tiers de sa surface.

lundi 10 mai 2010

Les maux de la biodiversité au jardin

Certaines pratiques au jardin ne favorisent pas la biodiversité et ont des conséquences négatives sur l’environnement.

Voici des maux et des remèdes :

  1. La surabondance des thuyas et des lauriers. Ils sont présents dans les ¾ des jardins.
    Résumé des symptômes en quelques mots : Uniformité du paysage, haies inhospitalières pour les animaux, les déchets de taille sont inutilisables, forte sensibilité aux maladies, protège mal du vent.


    Thuya, Laurier, je vous hais !

    Une haie champêtre et diversifiée est à privilégier parce qu’elle constitue un refuge et apporte de la nourriture à de nombreux animaux.

  2. Le duo « stérilisant » : le syndrome hebdomadaire de la tondeuse (coupe rase) couplé d’un désherbage sélectif.
    Cette pratique engendre une extrême pauvreté animale et végétale. De très nombreux remèdes existent… il suffit notamment de se reposer en espaçant les tontes puis de profiter de la beauté et de la diversité des fleurs qui apparaissent ou bien diminuer la surface de tonte par un massif ou une prairie fleurie.

  3. « Beaucoup de jardins sont composés de fleurs doubles stériles et de plantes non indigènes. Elles sont souvent pour nous parfaitement inutile.
    Nous souhaiterions des plantes mellifères qui apportent du nectar et du pollen. D’avance merci".
    Les maux des butineurs (abeilles, bourdons...)

  4. Les mots qui terminent par cide n’arrangent pas notre affaire. Pesti et insecti ne sont pourtant pas incontournables.

    Ils existent de nombreuses solutions alternatives simples et efficaces :
    . Eviter le développement des « mauvaises herbes » en utilisant un paillage
    . Favoriser la présence des auxiliaires qui luttent contre les ravageurs,
    . Planter des espèces indigènes, rustiques, robustes, peu sensibles aux maladies…

  5. Nos achats coup de cœurs pour les plantes exotiques, invasives et trop fragiles.
    10 conseils pour acheter autrement

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