lundi 27 octobre 2008

Les haies et arbustes à baies pour les oiseaux

Les espèces familières d’oiseaux comme le moineau, l’hirondelle ou le rouge-gorge sont en voie de régression.




Dans pratiquement toutes les grandes villes d’Europe, la diminution du nombre de moineaux est supérieure à 50%.

Les causes de ces régressions sont diverses : la dégradation ou la perte de leur habitat (les oiseaux ne peuvent plus nicher, se reproduire et se nourrir), l’emploi des pesticides (disparition des insectes), la chasse.



La France compte 71 espèces d’oiseaux sur la liste rouge de l’UICN, soit 6% des espèces menacées dans le monde.

La meilleure façon de nourrir les oiseaux est de favoriser la biodiversité dans le jardin afin que les oiseaux puissent trouver une nourriture abondante.

Si vous voulez attirer et protéger les oiseaux dans votre jardin, aménagez votre jardin en conséquence en plantant des haies denses d’espèces indigènes comme les sorbiers, les sureaux et des arbustes à baies dont les stades de maturité s’étalent dans le temps.

Les haies à baies sont souvent des garde-manger pour les oiseaux. Elles servent de réserves de nourriture à l’automne et en hiver.

Pour nourrir les oiseaux, vous pouvez planter un pyracantha, un pommier d’ornement, un callicarpa, un fusain d'Europe, un rosier rugueux, un églantier, un mahonia et le lierre qui offrira des fruits jusqu'à la fin de l'hiver.

Pyracantha- Luisant- septembre 2008



Pyracantha- Luisant- septembre 2008




Pommier ornemental -Luisant - octobre 2008

samedi 25 octobre 2008

La lutte écologique contre les limaces



La limace est un gastéropode sans coquille, couvert de mucus.
Les plus communes sont les limaces grises et rouges.

La limace est un animal à sang froid, essentiellement nocturne.
Son activité varie selon les périodes de l'année, la température et l'humidité.
L’arrosage du soir augmente leur activité nocturne.

La limace est hermaphrodite, c’est-à-dire qu'un même individu est tantôt mâle et tantôt femelle.

La limace se nourrit de végétaux, elle est donc considérée comme un ennemi pour le jardinier.

J’ai donc comme tous les jardiniers une passion limitée pour les limaces.

Il existe de nombreuses méthodes alternatives de lutte contre les limaces qui respectent la biodiversité.

Nous ne sommes pas obligés de massacrer ou d’empoisonner tous nos ennemis !

La première méthode consiste à entourer les plantes à protéger de plantes barrières (ail, oignons, moutarde, persil, cerfeuil, pomme de terre, capucine, ...) dont les limaces ont horreur.

La cendre de barbecue ou de cheminée peur être étalée sur 1 cm d'épaisseur pour protéger une zone sans limaces.

Il convient également de faire des arrosages peu fréquents mais abondants, au pied des plantes, de protéger leurs ennemis naturels comme les carabes, staphylins, vers luisants, les oiseaux, les taupes, les hérissons, les musaraignes, les crapauds, les grenouilles, les orvets et les lézards.

Les coupelles de bières (sans alcool) constituent un piège à limaces extrêmement efficace. On enfonce le bol dans le sol, on remplie ce récipient de bière. Les limaces adorent la bière et elles viendront s’y noyer.
Cette méthode ne fait pas l’unanimité car elle attire les limaces du voisin !

Les granulés anti-limaces à base de métaldéhyde ou des carbamates constituent un véritable poison pour les oiseaux, les amphibiens, les orvets et les hérissons qui se nourrissent de limaces.

Les limaces empoisonnées tuent les prédateurs qui les consomment.

samedi 18 octobre 2008

Le bois mort dans un jardin aide à la préservation et au maintien de la biodiversité

La biodiversité au jardin est liée à la diversification des milieux.

Il est donc intéressant de juxtaposer des habitats naturels différents dans un jardin (haies, petit plan d'eau, tas de pierres…).

En laissant un tas de bois dans mon jardin, j’offre un biotope particulièrement riche et intéressant pour la biodiversité.

Le bois mort abrite et protège de nombreux animaux.
Un tas de bois nourrit des oiseaux, ainsi que d’autres mammifères, et se révèle être indispensable pour les insectes (notamment les coléoptères) et les champignons.



Autour du tas de bois de mon jardin, j’ai observé de nombreux insectes notamment des Ichneumons. Ordre des hyménoptères et de la famille des Ichneumonidés, ces insectes sont visibles de mai à septembre autour du stock de bois de chauffage au fond des jardins. Les ichneumons femelles, dotées d'un long ovipositeur, trouvent instinctivement les larves ou les chrysalides des papillons et des mites xylophages vivant dans le bois dans lesquelles elles implantent leurs œufs.










Aujourd’hui, ce sont 90 % des insectes qui se nourrissent du bois qui sont en voie de régression du fait de la faible présence de bois mort.
Consciente de l'importance du bois mort, quelques villes le conservent dans leurs parcs urbains et adoptent une gestion écologique de ces milieux.

Elles bénéficient aujourd’hui d’un label de gestion écologique (Espaces verts écologiques), c’est notamment le cas à Lille avec le parc de la Citadelle et le parc de la Feyssine à Villeurbanne.

jeudi 9 octobre 2008

L’Abélia est un arbuste à longue floraison et nectarifère



l’Abélia est un arbuste originaire d’Asie à feuillage semi-persistant, vert foncé et brillant.

Son port buissonnant et compact est un atout pour les petits jardins.

C'est un arbuste très facile à cultiver qui ne demande presque aucun entretien.
Il est résistant aux ravageurs et aux maladies.

L'Abélia peut être utilisé comme arbuste de haies jusqu'à un mètre de haut ou sur le balcon en pot.
Il préfère le soleil et la terre légère, pas trop humide.
Il craint le gel en dessous de -10°C.

Sa floraison rose, parfumée, très abondante est très intéressante car elle s'étale sur une longue période qui va de fin juin aux gelées.


L’Abélia est un arbuste nectarifère, visité par les papillons et les bourdons, ce qui le rend particulièrement intéressant pour favoriser la biodiversité au jardin.

samedi 4 octobre 2008

Les plantes envahissantes menacent la biodiversité

Les plantes exotiques envahissantes sont des plantes introduites intentionnellement ou non qui réussissent à s’établir dans la nature et se répandent massivement aux dépens des espèces indigènes. La plupart de ces plantes sont en général très résistantes et dotées d’une croissance rapide.

Les espèces invasives dépassent largement la centaine d'espèces en France.

Devant cette invasion le 02 mai 2007,
un arrêté ministériel (publié au J.O n° 114 du 17 mai 2007) est enfin né pour une plante.
Il interdit la commercialisation, l'utilisation et l'introduction dans le milieu naturel de la jussie (Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides). C’est une plante envahissante dans les zones humides littorales méditerranéennes.

Ces arrêtés visent à limiter leur extension mais on ne peut plus à l'heure actuelle les éradiquer.


Au jardin, les plantes exotiques envahissantes les plus connues sont le mimosa d’hiver (Acacia dealbata), l’arbre à papillons (Buddleja davidii), l’herbe de pampa (Cortaderia selloana), la balsamine de l’Himalaya (impatiens glandulifera) et la griffe de sorcière (carpobrotus).

L’arbre à papillons est souvent conseillé pour son attractivité pour les papillons, il convient pourtant d’éviter de planter cette espèce.

L’arbre à papillons est un envahisseur, il a très vite colonisé des zones entières en France, empêchant notamment l’accès aux cours d’eau et provoquant l’effondrement des berges.

Possédant déjà un Buddleia dans mon jardin, je coupe les fleurs avant la fin de la floraison pour éviter la propagation des graines.


Il est préférable de favoriser la présence des papillons avec des plantes locales et sauvages qui offrent l’avantage de nourrir les papillons adultes et de nourrir également les chenilles avec leurs feuilles.

Les plantes envahissantes peuvent aussi avoir de graves conséquences économiques, sociales et sanitaires : dégradation de la nature, des paysages, impacts sur l’agriculture, l’élevage ou la pêche, menaces sur la santé humaine dans le cas des virus, des bactéries et de certains insectes.

Les plantes envahissantes sont la deuxième cause de la diminution de la biodiversité au niveau mondial selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) juste après la destruction des habitats.

mercredi 1 octobre 2008

Noé conservation



Merci à l’association Noé conservation d’avoir retenu mon blog comme « l’initiative de la semaine ».

Noé Conservation a pour mission de sauvegarder la biodiversité, par des programmes de conservation d’espèces menacées et de leurs milieux naturels, et en encourageant le changement de nos comportements en faveur de l’environnement.


Le site de Noé conservation est très intéressant, il permet de comprendre, agir et s’engager pour la biodiversité.

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...