samedi 23 janvier 2010

Protéger les papillons au jardin : le machaon

La diversité des papillons est le reflet de la qualité d’un jardin et de son environnement.

Le machaon est l’un des plus beaux et plus grands papillons d’Europe. Son observation est passionnante et sa chenille est magnifique.


Machaon sur buddléia (attention plantes invasives)

Ce très joli papillon est devenu bien rare en Eure-et-Loir.
Les jardins peuvent contribuer à son maintien.

Un carré d'aneth fera le bonheur de sa chenille. J'ai testé, ça marche.

3 gestes faciles pour favoriser sa reproduction et le protéger :

1/ Planter de l’aneth, fenouil ou carotte, carotte sauvage pour la chenille. Le jardinier n’a pas à s’inquiéter de sa chenille, elle fera des dégâts minimes sur ces plantations.

2/ Abandonner les pesticides

3/ Favoriser les herbes folles et la prairie fleurie

samedi 2 janvier 2010

Biodiversité au jardin : Vers une autre vision du jardin

Trop souvent considéré comme un espace maîtrisé, le jardin véhicule parfois un mélange de peur, d’angoisse, d’inquiétude et de fascination qui n’encourage pas la biodiversité.

Dans nos rêves, un beau jardin se compose souvent de milliers de fleurs parfumées, d’oiseaux multicolores, d’écureuils, de papillons, d’eau, de fruits…



Ces perceptions et représentations nous conduisent à sélectionner les animaux et les végétaux avec lesquels on souhaite cohabiter au jardin : des papillons mais sans les chenilles, des oiseaux sans les insectes… des fleurs mais seulement celles que l’on invite… sinon le rêve devient cauchemar.

Ce n’est donc pas parfois un vocabulaire apaisé que l’on emploie lorsqu’on jardine : lutte contre les nuisibles, mauvaises herbes, indésirables, vermines, anti-pucerons, anti-, anti- …

L’havre de paix recherché peut même vite devenir un champ de bataille, une source d’inquiétude et un lieu non propice à la vie.

Cette recherche de netteté, de perfection et de production se fait donc encore trop souvent au détriment de la biodiversité et de notre bien-être.

Combien de jardiniers gardent la mousse entre les pavés

Nos peurs ont elles une influence sur la biodiversité ?

Peur du noir, du grand méchant loup mais aussi peur des insectes, des araignées, des orvets…

Même si la plupart d’entre elles sont constructives et participent au développement psychique de l’individu, certaines peurs induisent aussi des comportements défensifs démesurés par rapport à des situations : élimination de toutes les mauvaises herbes (elles vont tout envahir, peur du regard de l’autre), destruction des araignées, des fourmis…


Certaines phobies ont parfois amené des amis à soudainement considérer mon jardin comme un espace angoissant à la vue d’une araignée.

As-t-on oublié que le jardin est aussi un milieu libre et vivant ?

Un lieu de vie pour le plaisir n’est donc pas une évidence. La cohabitation avec la nature au quotidien est un véritable apprentissage. C’est aussi un enjeu car les jardins jouent un grand rôle sur l’environnement.

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