dimanche 3 juillet 2011

Votre jardin… leur territoire aussi

Vous n’êtes pas seul à aimer votre jardin. Beaucoup d’animaux et de plantes sauvages y sont probablement encore plus attachés, car c’est leur territoire, leur lieu de naissance et que leur survie en dépend peut être.

Le jardin, l’endroit où je suis né

Savez-vous combien d’animaux naissent dans votre jardin ?

Bien qu’attentif, je sous-estime vraisemblablement le nombre d’animaux qui naissent dans mon jardin.
Toutefois certaines naissances sont largement favorisées et attendues, elles ne passent donc pas inaperçues.


Née dans mon bassin, une libellule vient de quitter sa carapace et se métamorphose...


...3 heures plus tard...


Une autre exuvie de libellule (dépouille larvaire ou carapace) qui reste plusieurs jours agrippée sur le bord du bassin après le départ de "l'adulte"

Le compost, le tas de bois, de pierre, le bassin, la haie… sont des nids douillets pour de nombreux animaux (une très grande majorité sont utiles au jardin).

Je me plais à penser qu’ils sont forcément attachés à cet endroit et qu’ils resteront en partie sur ce territoire accueillant.


Le jardin, l’endroit où je vis, l’endroit que je défends.

Beaucoup d’animaux nouent des liens très forts avec le jardin nourricier et protecteur. Ils s’y installent et le défendent vigoureusement. Si c'est votre cas, c'est plutôt bon signe…

Du fait notamment de la constante compétition pour les ressources qui y sont disponibles, votre jardin doit être défendu contre les autres individus.

Ils guettent donc les intrus et ne souhaitent pas partager leur espace y compris parfois avec le jardinier. C’est bien sûr le cas du rouge gorge, du merle, de quelques papillons comme le tircis, le robert le diable, le flambé… mais aussi du chat…


Mon jardin - Robert le diable guettant les intrus sur son territoire

Le jardin, c’est aussi le territoire des plantes et animaux non souhaités par le jardinier.

Pour les « mauvaises herbes », je n'enlève que ce qui me gène vraiment. Pour les animaux qui peuvent faire du dégât, ils sont souvent contrôlés par les auxiliaires.
Il faut cependant aussi parfois intervenir pour sauver ses récoltes (merle et cerise) ou pour éviter le champ de bataille (taupe).


Par ces gestes, le jardinier influence énormément ce domaine vital. Il apprend à cohabiter tranquillement, à composer et à respecter la faune et la flore spontanées en restant le maître de cérémonie.

Jardiner, c’est donc apprendre à cohabiter dans un même lieu. Le jardinier a donc à relever le défi de l’espace partagé : votre jardin… leur territoire aussi.

Le jardin protège la vie, c’est un territoire vivant.

1 commentaire:

Margó a dit…

La vie débute, où l'on commence un jardin... c'est t'un proberve chinois que je viens de lire il n'y a que des minutes!

Certian fois nous, ne nous rendons pas compte vraiment les grandes dimensions des petits animaux qui habitent dans nos jardins, au-dessous chaque plante, chaque arbre, même de chaque fueille, il y a un petit village, charmante comme les coccinelles (dans mon jardin il n'y en a pas, malhereusement)ou pas autant comme les pucerons gigjeegg!!

Mais tous sont la vie.
J'aimé beacoup ton article, toujours!

et desolé de mon francais il faut avoir un peu de patiente! merci

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